Dimanche, ma soeur part pour huit jours à la montagne avec son mari.
Les amis qui dînaient avec nous hier soir partent lundi pour trois semaines à Ouagadougou.
Et moi, je reste là ! Oh, je sais, fin mai , si tout va bien , nous partons, ma soeur, ma mère et moi une semaine en "pélerinage" à Mimizan. J'en suis heureuse. Mais fin mai, c'est bien loin.
Les inquiétudes au sujet de maman avant que nous partions à Risoul, durant notre séjour, notre première vision de maman étendue, attachée sur son lit à l'hôpital, mes quinze jours chez maman, seule dans son appart et maintenant maman à la maison. Tout cela me mine doucement mais sûrement....
Ce n'est pas que maman soit empoisonnante, certes non. Simplement, reviennent sans cesse dans la conversation, ses douleurs, son hospitalisation (pourquoi, comment....). Je dois un peu la secouer, car soit elle ne veut pas s'arrèter, soit, elle resterait étendue sur le lit, sans lire, ni regarder la télé. Plus, bien évidemment, le constat que je fais chaque jour : sa faiblesse musculaire et ses oublis fréquents de ce que je lui dis. Alors, forcément, je me fais du soucis pour l'avenir.
Il me faudrait, après tout ça pouvoir m'évader un peu, profiter du soleil, d'air,de légèreté, de gaité, de mouvement... Mais voilà, pas de mari pour m'emmener ailleurs....