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Quand la retraite ne suffit pas...

Après un an dans un deux pièces à Creil alors que je sortais d'une chouette maison avec grand jardin à Abbecourt, j'étouffais ! Aussi, j'ai cherché un grand appartement. J'en ai trouvé un grand, clair, avec balcon. Un peu loin de mes amies mais faisable. Mais qui dit grand appartement, dit loyer conséquent. Et quand on vit seul c'est plus difficile qu'à deux. J'ai donc décidé de donner des cours de soutien.D'abord, j'ai mis des affiches chez quelques commerçants. Sans succès. Rien ! Puis je me suis inscrite dans une association par l'intermédiaire d'internet.Ils m'ont trouvé un jeune homme, Guillaume, déficient intellectuel léger qui désirait progresser en lecture (il était de niveau CE1). Je n'avais jamais donné de cours à un adulte, mais j'ai passé dix-huit heures avec lui. Il a fait des progrès, il lui aurait fallu continuer, mais est-ce la mère qui trouvait que ça coûtait cher ou Guillaume dont la motivation diminuait au fur et à mesure des difficultés...

Pendant les vacances de Noël 2008, j'ai pris mon courage à deux mains et fait de petites affiches que j'ai mis dans les boîtes à lettre des maisons qui bordent les deux rues qui me mènent au centre ville. J'ai eu deux réponses. La maman d'un petit Guillaume (et oui) de CM1, ce qui me correspondait mieux pour une heure par semaine pour les devoirs et du rattrapage si besoin. Ça a bien marché pendant trois mois, puis brutalement, je me suis rendue deux fois chez lui, il n'y avait personne et je n'ai plus eu de nouvelles. Curieuse politesse...Et la maman d'un élève de sixième, un Guillaume (encore, ça me poursuit) pour venir surveiller et aider aux devoirs quatre soirs par semaine. Là, ça devenait intéressant....


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