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la vieillesse

  • Chagrin d'amour

      Il n'y a pas d'âge pour aimer, il n'y a pas d'âge pour souffrir. Banalités, mais vérité.

      Maman marche à l'affectif. Elle a besoin qu'on l'aime et qu'on s'occupe d'elle. Elle a trouvé à l'EHPAD quelqu'un à aimer et nous avons trouvé ça super. Oui, mais Mr M. est malade, plus qu'elle et parfois, il ne sait plus bien qui elle est ou tout simplement, il a envie d'être seul. Et ça, maman ne le comprend pas malgré tout le temps que nous passons tous à l'EHPAD à lui expliquer que ce n'est pas contre elle, que ce n'est que la maladie, qu'il faut prendre les bons côtés et attendre que les mauvais moments passent. Mais elle aussi est malade.... A chaque fois elle prend ça comme une rupture et elle a mal. Elle pleure, beaucoup.

      En ce moment tout tourne autour de Mr M. Elle en viendrait presque à le "harceler" par trop d'attentions  Elle est contente de me voir mais pas trop longtemps....les sorties avec son arrière petit-fils, à la mer,les activités ou les spectacles proposés par la maison de retraite ne l'intéressent plus.

        J'ai de la peine à voir ainsi maman si malheureuse et j'ai peur aussi qu'avec peu de stimulations, elle ne baisse plus vite

     

  • Huit jours "de vacances" avec ma vieille mère

    Je viens de passer huit jours à Nîmes avec ma maman. Je devrais être cool et en pleine forme. Eh bien non ! Je suis stressée.

    C'est la dernière fois que j'assume seule ce genre d'expérience. Les vacances sont faites pour bouger, se sentir bien, s'amuser, être libre ! J'avais l'impression d'être une gamine surveillée par sa mère.
    Dès le premier jour, alors que j'étais partie un moment avec mon amie, laissant maman avec les filles de mon amie, elle m'a appelée au téléphone pour savoir où j'étais et ce que je faisais !

    Un soir qu'elle s'est couchée avant moi, elle n'a eu de cesse de me demander si je n'avais pas sommeil, si je ne pensais pas à me coucher bientôt. Tant et si bien que j'ai éteint la télé et suis allée me coucher !Elle me demandait à qui je téléphonais, où j'allais.....

    Et puis, ce n'est pas facile de faire coïncider l'emploi du temps d'une personne de 88 ans fatiguée avec celui d'une de 62 qui ne sait pas rester en place. Les rythmes sont si différents ! et elle a du mal à admettre qu'elle ne peut me suivre partout. En Camargues, elle voulait faire du cheval !

    photo.JPGC'est difficile de voir vieillir ainsi sa mère. Elle a été si active pendant longtemps, maintenant c'est une femme perdue, qui s'affole pour des riens, qui n'arrive plus à s'intéresser à ce qui l'entoure (sauf son petit-fils) et avait du mal à me lâcher (sauf quand elle cousait !)

    Je l'adore ma mère et je suis inquiète à son sujet, je suis énervée et je me culpabilise quand je la secoue. Comment voulez-vous que je me sente bien ? Mais bon, ça ne va pas m'empêcher de raconter ma semaine dans le Sud dans les jours à venir !