Du monde à la maison

   Depuis quelques temps, nous avons eu des invités à la maison. Ça fait plaisir que des amis viennent me voir.

 Aux vacances de la Toussaint, les premiers à venir furent mes enfants. Puis, nous sommes remontées trois semaines dans le Nord. En janvier une première visite éclair d'une amie que j'aurai l'occasion de revoir quand elle vivra à Sète, puis fin janvier une autre amie est venue se ressourcer une petite semaine. Avec elle nous avons accompagné Marius à la baby-gym, nous sommes allées au Grau du Roi, avec du soleil mais trop de vent. Nous avons un peu regretté de ne pouvoir faire une vraie marche sur la plage à cause de maman qui a toujours mal aux genoux ou au dos.....
Heureusement nous l'avons laissée un jour de la semaine chez sa copine à Uzes pendant que nous faisions une bonne promenade dans le parc D'Uzes, grimpant des petits sentiers et admirant la vue. Une chouette après-midi.


Puis mon ami est venu pour une semaine et Marius aime bien Papi Claude. Nous avons été rejoints par un couple d'amis avec lesquels nous avons fait le marché d'Uzes, tant que les touristes ne sont pas là et des balades dont une agréable au Pont du Gard, sans ma mère (qui n'a pas aprécié ). mais avec le nouveau parking , la marche est longue avant de pouvoir l'admirer ce pont !

 Et, j'ai remis ça, j'ai reconduit ma mère chez sa copine tandis que j'allais marcher deux heures dans un autre coin du Parc d'Uzes avec ma copine

  Tout le monde est reparti, mais dimanche mes enfants reviennent pour quelques jours.
  Et puis, avec les jours plus chauds, d'autres amis ou  ma soeur viendront peut-être.....

Première visite chez mon nouveau pneumologue

   Depuis plus de deux ans que j'étais suivie pour mon apnée du sommeil, je me rendais deux fois par an chez un pneumologue, dans un cabinet privé à 10 min en voiture de chez moi. Déménagement oblige, il m'a fallu trouver un autre praticien. Le jeune homme qui vient régulièrement vérifier mon masque et son utilisation m'en a proposé un qui consulte au CHU de Nîmes.

  Pas besoin de pénétrer en ville, tant mieux. Mais c'est quand même à 45 min de St Quentin.

   Je trouve le CHU très facilement. C'est gigantesque. Le parking de l'hôpital est souterrain et payant ! Je trouve une place au niveau -5. Il faut dire que la partie médicale occupe les niveaux de -4 à +2.

  D'abord passer par le bureau d'accueil. Là, surprise. Comme à la préfecture, je dois prendre un ticket. En plus de mon numéro de passage, il est écrit que 20 personnes sont avant moi ! Il y a une dizaine de bureaux pour nous recevoir. Finalement cela va assez vite, je n'y reste que 20 bonnes minutes.

   je dois ensuite aller au 2ème niveau. Une dizaine de personnes attendent. petite inquiétude. A quelle heure vais-je sortir ?  Au bout d'une quinzaine de minutes, on m'appelle pour un examen de souffle. Tout est OK. Peu après la pneumologue vient me chercher. Un petit bout de femme très cordiale. Tout va bien pour moi. le masque est très efficace. Prochain rendez-vous dans un an !

Ca plombe

   "Et si on vivait tous ensemble"

Lorsque ce film est sorti en salle, j'ai eu envie d'aller le voir. Ça correspondait à une idée à laquelle, mon amie Claude et moi avions pensé : vivre plus tard à deux ou trois "vieilles" pour éviter la solitude et mettre nos retraites en commun. Finalement je ne suis pas allée le voir.
   La semaine dernière, il passait sur Canal. J'ai d'abord hésité à le regarder à cause de ma mère, puis je me suis dit que de toute façon, elle s'endort très vite devant la télé quand ça ne l'intéresse pas ( assez souvent) et ce film risquait de ne pas l'intéresser. C'est ce qui s'est passé. Et heureusement ! Déjà qu'en vivant avec maman, je me rends vraiment compte combien il est dur de vieillir : devenir égocentrique, ne plus s'intéresser à grand chose, devenir obséssionnelle, devenir sourde, oublier tant de choses.... Et là en plus, un personnage souffrait d'Alzheimer et sa femme se mourrait d'un cancer. A la fin du film, je me suis sentie plombée !!!

Alors, je profite de ma toute jeune vieillesse, et on verra dans 15 ans !