Deuxième séjour à Milan (1)

   J'avais dit que je reviendrais à Milan pour l'exposition universelle.C'était le moment. Départ du Gard le lundi matin en TGV pour Paris puis, avec un peu de mal, merci la SNCF,je suis arrivée dans l'Oise où j'ai passé deux jours. Le mercredi lever à 5h30 et départ de chez ma copine à 6h30. Nous partions à trois amies.Tout c'est bien passé. Départ à l'heure sous le soleil et le ciel bleu de Beauvais, mais au trois quart du trajet nous étions au milieu de gros nuages gris. Turbulences, petits trous d'air, quelques cris dans l'avion et nous approchions de l'aéroport de Bergame. Descente commencée, trains sortis,les roues s'approchaient du sol quand le pilote a redressé l'avion et est reparti. Nous avons volé un certain temps, puis nous avons tourné en attendant l'autorisation d'atterrir à Vérone. Trop de vent à Milan. Nous avons attendu alors un bus qui nous a ramenés en deux heures à l'aéroport de Bergame. Nous avons ensuite pris une navette pour le centre de Milan puis le métro jusqu'au quartier où habitent nos amis. Un peu de marche et nous étions enfin arrivées à 16h10! Cela faisait 9h30 de voyage. Nous étions abruties ! voilà en gros notre premier jour de Vacances !

   Le deuxième jour a été plus agréable. Le matin, notre amie Marcela nous a fait profiter de son SPA. Ce fut très agréable et cela nous a mis en forme pour notre visite de l'après-midi. Nous sommes allées visiter El Duomo, une magnifique église.Nous sommes montées sur la terrasse (136 marches) C'était superbe. Après la descente de ces mêmes marches nous avons visité l'intérieur tout aussi admirable. Pour ma part je commençais à avoir mal aux mollets ...

 

 

 

   Pour finir la journée, nous sommes allées à Navigli pour profiter des Happy hours : pour 10€ une boisson et buffet à volonté. Nous nous sommes régalées puis sommes rentrées faire dodo.

Coups de pied aux fesses

  Je reviens d'une visite à maman et comme d'habitude je suis toute chamboulée. Elle est toujours très angoissée et perdue et le pire c'est qu'elle parle beaucoup, mais c'est complètement incompréhensible, et c'est très éprouvant.
  Malgré ça, j'ai, pour la rentrée, pris une résolution : ne plus rester en hibernation perpétuelle comme je l'ai fait depuis février. Les seuls efforts que je pouvais faire c'était la promenade journalière avec mon chien, au bout de 3 mois d'arrêt, la difficile reprise de la country et un peu la piscine avec mon fils aîné.

  Cette année,je veux bouger davantage, essayer de me faire quelques relations, arrêter de vivre en ermite. J'ai repris la country, la piscine et j'ai commencé la gymnastique douce. Du coup, je me suis trouvée embarquer dans le CA d'une association de St Victor puis élue trésorière.

  Si j'arrive à tenir ces résolutions, ce serait pour moi un grand pas vers un mieux être qui m'aiderait à supporter l'état de maman qui ne cesse de s'aggraver.

  Et pour commencer, je vais partir 9 jours en vacances. Un bon début (bien que j'ai toujours un peu peur du retour qui s'est souvent avéré difficile,car souvent accompagné de mauvaises nouvelles ....)

Réformes

Hier aux infos, j'ai vu un reportage sur la réforme des maternelles et ça m'a mise en boule. Ils racontaient qu'avant, la maternelle c'était des enfants assis, le crayon en main à écrire et à apprendre les nombres jusqu'à 30 sans représentation ! Alors que maintenant, on favorisera l'oral en racontant des histoires et en faisant apprendre grâce aux jeux.

   J'ai enseigné une année en maternelle, il y a bien longtemps soit, et même si ma classe était la plus calme de l'école, mes élèves ne passaient pas leur journée le crayon en main et je les faisais parler. Mes enfants sont allés en maternelle et ils ont parlé, écouté des histoires, chanté, fait de la motricité et appris à tenir un crayon. Et c'est bien.

   Lorsque j'ai enseigné en CP, j'avais dans ma classe une élève qui n'était pas allée du tout en maternelle. Au niveau de l'apprentissage de l'écriture, elle avait beaucoup plus de mal que ses camarades qui avaient appris à écrire leur nom.

  Dans l’enseignement, on parle toujours de réformes. Dans ma carrière j'en ai vu ! Comme celle des mathématique modernes abandonnées quelques années après, ou celle qui a voulu supprimer les notions de grammaire, conjugaison, orthographe pour ne faire que du Français. On a vu avec quel succès ! Abandonnée elle aussi.Quant à la morale ou à l’instruction civique qu'ils ont soit-disant remis au programme, je ne les avais pas vu disparaitre. Souvent, je trouve ces réformes de la poudre aux yeux des parents pour leur faire croire qu'on s'occupe de l'enseignement.

Le problème est bien plus grave et la vraie réforme n'est pas prête d'arriver. Admettre que tous les enfants ne sont pas égaux et que l'école ne devrait pas être la même pour tous parce qu'elle ne peut pas tout ( je me souviens en CE2 d'un élève dont le père était parti chercher des châtaignes et qui n'était pas revenu. En fait il avait été arrêté et était en prison. Que représentait alors les tables de multiplication et la conjugaison ?) Il faudrait un vrai courage politique pour en arriver là. Et je ne suis pas certaine que les enseignants eux-même seraient d'accord !