A cause de mon masque anti-apnées, je mets des bouchons d'oreilles. J'avais peur de ne pas entendre mon réveil à 6h30. L'angoisse réveille, j'étais debout à 5h45. Ce sera une longue journée....
Rendez-vous chez Claude avec notre chauffeur qui nous conduit à Roissy. Enregistrement des valises, petit café-croissant puis nous raccompagnons Martine à sa voiture. Notre voyage commence. Nous pénétrons dans la salle d'embarquement . Première attente. Un peu de retard, mais rien de trop sérieux. Nous voilà tous installés dans l'avion, mais pas de décollage. Nous apprenons au bout d'un bon quart d'heure qu'un passager ne s'étant pas présenté, on cherchait sa valise pour la sortir de l'appareil.Pas grave, une longue après-midi nous attend à Alger.
Vol sans histoire. Les repas servis sur Air Algérie sont bons et le personnel très aimable. Arrivées à Alger nous quittons les autres passagers pour nous diriger vers la salle de transit, juste Claude et moi. On nous prend nos passeports qu'on nous rend peu après avec la carte d'embarquation pour Ouaga à 20h45. Il parait qu'hier, le vol n'est parti qu'à minuit....;
Nous allons arpenter la salle de transit, faire les boutiques en admirant l'art algérien et en salivant devant les patisseries orientales( pas seulement saliver, pardon Dukan) avaler des oranges pressées, de l'eau,discuter et au bout d'un moment, ne plus quitter le panneau d'affichage des yeux. A 20h, notre avion est bien inscrit sur le panneau mais rien à côté....Finalement nous partons à l'heure. Nous sommes 20 dans l'appareil. Une rangée par personne et une fois le dîner terminé nous nous allongeons sur les sièges.
Trois heures et demi après, nous sommes arrivées. La chaleur nous assaille dès notre sortie d'avion. Il fait 34°
Les rues de Ouaga sont désertes. Richard nous explique : hier les balles fusaient dans les rues et des boutiques ont été pillées.Nous avons echappé au couvre-feu..... Et pour en rajouter, il nous annonce que pendant notre attente à Alger, des jeunes manifestaient dans une cité d'Alger : 200 blessés.
L'aventure ?